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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 22:19

Publié par Yoann Ferret le 23 février 2011 dans FREENEWS

Le Wimax ne parvient pas à convaincre, c’est un fait. Si de nombreux opérateurs et constructeurs à travers le monde ont fini par y renoncer, en France, c’est Bolloré Telecom, un des derniers défenseurs de la technologie, qui fait marche arrière...

Coûts trop importants, rentabilité impossible en zones rurales, qualité de service douteuse et compétition avec la fibre optique ; tels seraient les principaux handicaps du Wimax, si l’on en croit l’article qu’y consacre Le Canard Enchaîné du jour : « le Wimax se plante un max ».

Ainsi, Bolloré Telecom, qui avait acquis suffisamment de licences d’exploitation régionales pour reconstituer, à prix d’or, l’équivalent d’une licence nationale, commence à freiner des quatre fers. « Si j’étais élu local, je raisonnerais davantage fibre optique que Wimax. Notre modèle ne peut marcher qu’en zone urbaine », lâche Marc Taieb, son directeur général. Une déclaration qui fait tâche, alors que le Wimax s’annonçait il y a quelques années comme le sauveur des zones rurales et délaissées de l’ADSL...

Il faut dire que les collectivités ayant décidé de déployer du Wimax en zones rurales n’en gardent que rarement un bon souvenir. En Ille-et-Vilaine, le conseil général, qui a dépensé près de 12 millions d’euros pour couvrir ses zones privées d’ADSL (soit 4700 foyers environ), reçoit désormais des plaintes et pétitions de personnes se plaignant du coût élevé de la technologie par habitant, pour une qualité de service laissant fortement à désirer.

De son côté, Free, qui détient une licence nationale d’exploitation Wimax par l’intermédiaire de sa maison-mère Iliad, semble avoir depuis longtemps renoncé à déployer une offre basée sur cette technologie...

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 22:41

Publié dans La Dépèche.fr le 27 Janvier 2011

Gilbert Daydé, le maire de Boulin./Photo Christian Sarrabayrouse.

Gilbert Daydé, le maire de Boulin./Photo Christian Sarrabayrouse.

De Gilbert Daydé, maire de Boulin, nous recevons ce communiqué pour insertion : « Je souhaite m'exprimer succinctement sur le projet numérique départemental, décidé et conduit par le conseil général. Donner l'accès au haut débit et à tous les foyers du département ne peut que recueillir le soutien de tous. Trois technologies complémentaires sont mises en œuvre, dont celle du Wimax desservant 10 % de la population et nécessitant l'implantation de 49 antennes. L'une d'entre elles est prévue sur la commune de Souyeaux, à proximité du lotissement de Boulin. Mon conseil municipal n'a été à aucun moment concerné par le processus décisionnel. Par contre, le raccordement

de l'antenne au réseau électrique nécessite une autorisation de voirie.

Dans l'immédiat, en accord avec mes conseillers, j'ai décidé de surseoir à la signature de ce document en n'ignorant pas qu'une autre autorité peut éventuellement me suppléer. Plusieurs raisons m'ont conduit à ce choix :

- J'ai entendu les inquiétudes sincères manifestées par une partie de mes administrés et même parfois l'expression d'une véritable souffrance ;

- Je souhaite préserver le calme dans la commune.

Aussi, je demande un moratoire sur la mise en œuvre de la technologie Wimax permettant d'analyser le bien-fondé des solutions alternatives, d'apporter une réponse au principe de précaution, de créer les conditions favorables à l'acceptation d'un progrès technologique incontestable autour d'un projet fédérateur ».

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 01:24

Publié le 07 janvier 2011 par Arnaud Paul dans la Dépèche.fr

M. Mohedano, de l'Apave, installe une antenne capable de capter pour les mesurer les ondes qui balayent Cieutat./Photo DDM, José Navarro.

M. Mohedano, de l'Apave, installe une antenne capable de capter pour les mesurer les ondes qui balayent Cieutat./Photo DDM, José Navarro.

Sans surprise, la campagne de mesures des champs électromagnétiques du Wimax donne des résultats très largement inférieurs aux normes en vigueur : 0,007 V/m pour une norme européenne de 61 V/m.

Un dernier tour de clé et voilà l'antenne installée. Au pied du château d'eau du Hailla, à Cieutat, posée sur son trépied, elle pointe sur le pylône Wimax planté à vue, à 500 m de là. Indifférentes aux va-et-vient, des brebis profitent de la douceur inhabituelle pour brouter tranquillement sur l'un des plus beaux panoramas des Pyrénées où le pic du Midi, reconnaissable à son antenne, domine tout. Les antennes, il s'agit bien de cela. Elles sont au cœur de la campagne de mesures des champs électromagnétiques lancée par Hautes-Pyrénées Numérique en charge du déploiement du plan haut débit. Le Wimax, une technologie de transmission internet sans fil, a cristallisé l'inquiétude et la peur de riverains des 43 antennes qui entreront progressivement en service sur l'ensemble du territoire départemental pour desservir les 8.940 foyers qui ne peuvent être desservis par l'internet haut débit par ADSL. Les associations opposées à l'usage de cette technologie ont multiplié les initiatives pour exprimer leurs inquiétudes et alerter l'opinion publique.

BAIN D'ONDES

Après les derniers réglages, Laurent Mohedano s'apprête à enclencher son analyseur de spectre. Le technicien de l'Apave applique le protocole de mesures arrêté par l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Télévision, radios, internet wifi, téléphone sans fil, fréquences réservées, l'analyseur de fréquences capte les unes après les autres les sources d'ondes. Et elles sont nombreuses, un véritable bain d'ondes. À chaque longueur d'onde correspond une antenne différente, jusqu'à la sonde isotropique, qui avec sa dégaine de glace fluo, est capable d'estimer le champ électromagnétique global. Au bout d'une heure, l'analyseur de spectre rend son verdict : « Nous avons un champ électromagnétique global inférieur à 0,35 V/m », explique Laurent Mohedano, de l'Apave, qui a procédé à trois mesures : 1,10 m, 1,50 m et 1,70 m du sol. Et le technicien de l'Apave de préciser : « Ces données sont brutes. Elles doivent être traitées » avant d'être intégrées dans le rapport officiel de mesures. Le Wimax, tant décrié, donne une mesure encore plus faible : « 0,007 V/m » à comparer avec le GSM 1800 à 0,039 V/m, la FM à 0,067 V/m. À chaque fois, on est très loin de la norme européenne de 61 V/m. « Il faut aussi tenir compte des longueurs d'onde de chaque source d'émission », concède Thierry Houdard, qui assure le support technique chez Axione. « Mais on reste très très largement inférieur aux normes. »

« Le résultat est cohérent avec les mesures faites sur d'autres territoires. Cela montre que la norme est respectée », explique David Touaibi, directeur de Hautes-Pyrénées Numérique. « Dans un souci de transparence, nous rendrons public le rapport de mesures dès qu'il sera rendu. Il sera en ligne sur notre site, les mesures seront également intégrées sur le site cartoradio.fr de l'Agence nationale des fréquences. » Suffisant pour rassurer ? Pas si sûr.

« Le résultat est cohérent avec les mesures faites sur d'autres territoires. Cela montre que la norme est respectée. »


Le chiffre : 0 ,007

Champ magnétique> Wimax. C'est la mesure en volt par mètre du champ électromagnétique mesuré par un technicien de l'Apave à 500 m d'un pylône Wimax à Cieutat.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 02:10

Publié par l'AFP le 30 Décembre 2010

DIJON — Une plainte collective contre X a été déposée fin décembre auprès du procureur de la République de Dijon concernant le Wimax, une technologie d'internet sans fil à haut débit développée en Bourgogne comme dans d'autres régions, a-t-on appris jeudi auprès de l'association Robin des toits.

Cette plainte, "la première de cette ampleur", selon l'association, rassemble plusieurs dizaines de personnes et a été initiée par le "Collectif Pour la Vie", une autre association locale.

Depuis la mise en service du Wimax, "les attaques de notre santé, déjà importantes du fait de la téléphonie mobile, se sont encore aggravées", indique la plainte, consultable sur le sitewww.01net.com.

"Ces attaques entraînent un affaiblissement général et des perturbations des fonctions physiologiques et cognitives, ainsi que des douleurs fréquentes et parfois continues, fortes et invalidantes, avec graves troubles du sommeil", poursuit la plainte.

Les plaignants demandent "que toutes dispositions soient prises d'urgence pour en faire cesser la cause, c'est-à dire les émissions Wimax", notamment par "le remplacement de la distribution aérienne par la distribution filaire", déjà réalisée sur le territoire "à 98%".

Des plaintes similaires doivent être déposées prochainement dans d'autres régions, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Robin des toits.

Comme le Wifi, le Wimax, qui fonctionne par voies hertziennes, garantit un accès sans fil à internet, mais à des débits plus élevés et avec une portée plus grande, de l'ordre de plusieurs kilomètres.

Quasi absent dans les zones urbaines, le Wimax se répand néanmoins dans les régions rurales et enclavées, grâce au soutien des pouvoirs publics.

L'association Robin des toits, qui lutte "pour la sécurité sanitaire des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil", s'est fait connaître par son action contre les antennes-relais de téléphonie mobile.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 11:54
La commune de Saint-Gildas a officiellement déclaré le Wimax comme "technologie non grata".
La technologie Wimax permet de fournir le haut débit via les ondes hertziennes quand l'ADSL n'est pas disponible. Pourtant, elle ne séduit pas toujours les communes situées en zones blanches où les internautes ont le choix uniquement entre le bas-débit etl'internet par satellite.
Mercredi dernier, le conseil municipal du village de Saint-Gildas a voté à l'unanimité contre le Wimax. D'après la mairie, cette décision est motivée par "la mauvaise qualité de réception des usagers mais surtout sur les risques sanitaires qui seraient liés à l'implantation des antennes émettrices et réceptives".
Saint-Gildas est une petite commune de moins de 300 habitants située entre Guingamp et Saint Brieuc dans les Côtes d'Armor (22). Les lignes téléphoniques des habitants sont reliées au noeud de raccordement de Quintin (QUIN22) situé à plus de 8 kilomètres. A cette distance, le signal ADSL est trop affaibli, ce qui explique l'inéligibilité dont sont frappés de certains internautes de Saint-Gildas.
Zone blanche de Saint Gildas dans les Côtes d'Armor 

Comme le montre la carte d'éligibilité ADSL ci-dessus (réalisée par Ariase.com), Saint Gildas est en plein coeur d'une vaste zone d'ombre (en bleu et vert) coincée entre plusieurs centraux téléphoniques (en rouge).

Le WiMax a été choisi par le Conseil Général 22 comme technologie principale pour désenclaver les communes trop éloignées des réseaux terrestres. Dans le cadre d'une délégation de service public, le 
CG22 a confié à LD Collectivités et Eiffage la construction du réseau @rmoric qui couvrira 100% du territoire d'ici l'été 2010.


Plutôt que le WiMax, les habitants de Saint-Gildas espéraient bénéficier de la solution NRA ZO proposée par France Télécom. Le NRA Zone d'Ombre consiste à créer un mini central téléphonique au plus près des zones normalement inéligibles à l'ADSL. Ces "irréductibles bretons" sauront-ils faire entendre leur voix et obtenir de l'ADSL à la place du WiMax ? Il y a de l'espoir. En effet, contrairement à d'autres départements, le CG22 a choisi de mettre en oeuvre plusieurs technologies pour déployer le haut débit. Un NRA ZO pourrait donc théoriquement être construit. Encore faut-il que les conditions financières, techniques et... politiques soient toutes réunies.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 11:48

You Vox - Mercredi 05 Août 2009

Iliad se dit réjouit de l’ouverture de l’appel à candidatures pour la 4ème licence de téléphonie mobile.

L’opérateur confirme qu’il sera candidat à l’attribution de cette licence. Le marché de la téléphonie mobile en France avec ses 22 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel constitue un relais de croissance supplémentaire pour Iliad.

L’entrée sur ce marché s’inscrirait naturellement dans la stratégie industrielle du FAI.

Si a plusieurs reprise les dirigeants d’Iliad ont affirmé leur intérêt pour le mobile il sont également dit que le groupe pourrait vivre sans. Quoiqu’il en soit l’initiative de Bouygues Télécom, bien qu’elle soit un échec relatif, sur une offre mobile/internet fixe amorce la convergence de ce secteur et nécessite de posséder les deux offres.

Pour Iliad Free il est donc impératif de s’appuyer sur une offre mobile et d’obtenir cette 4ème licence mobile.

Iliad pourra s’appuyer sur sa marque Free, son réseau, ses capacités d’innovation, son savoir-faire commercial et sa base de 4.4 millions d’abonnés (soit environ 10 millions d’utilisateurs) pour développer des offres innovantes (convergente ?) à des prix attractifs.

N’oublions pas que Free est également détenteur de la seule licence nationale en Wimax et que le groupe pourrait bien déployer un réseau mixte 3G/Wimax pour l’accès à l’internet mobile et pourquoi pas à la TV Mobile ?

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