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Degroupnews -24 Juillet 2009
Les choix stratégiques vont donc se révéler déterminants pour permettre aux équipementiers télécoms de faire face à la crise. La technologie LTE semble recueillir une nette préférence pour le développement des réseaux 4G, face au WiMAX. Reste à savoir si opérateurs et constructeurs seront aptes à investir de manière synchronisée afin de dégager rapidement des bénéfices de cette nouvelle génération de communications mobiles.
La crise économique semble s'être abattue sur les équipementiers télécoms, comme le prouvent les difficultés rencontrées par Nortel et Alcatel-Lucent. Dans le même temps, le secteur cherche le salut du côté de la quatrième génération de réseaux, privilégiant la technologie LTE.
C'est aujourd'hui que les salariés de Nortel seront fixés sur le sort de leur entreprise. L'équipementier canadien doit en effet être vendu aux enchèresdans le cadre de sa restructuration. Ericsson et Nokia Siemens Networksont d'ores et déjà présenté des offres, de même que le fonds d'investissement américain MatlinPatterson Global Advisers.
n outre, RIM, autre acteur canadien du secteur, fabricant des célèbresBlackBerry, aurait été empêché de déposer lundi une offre de 1,1 milliard de dollars, la plus importante à ce jour pour la reprise de Nortel.
Dans le même temps, Alcatel-Lucent confirme la mise en place d'un nouveau plan social en France qui devrait se solder par la suppression de 850 emplois et l'externalisation de 150 postes en recherche, sur deux ans.
Ces modifications du secteur des télécommunications incitent les équipementiers à opérer des choix stratégiques parmi les technologies futures. Ainsi, Nokia Siemens Networks a décidé de stopper ses investissements dans le WiMAX comme solution pour la 4G, au profit de la technologie LTE (Long Term Evolution).
L'équipementier rejoint dans ce choix son rival Ericsson, qui a inauguré un site LTE destiné à une exploitation commerciale à Stockholm, en partenariat avec TeliaSonera. Néanmoins, la 4G devrait connaître son premier essor dès la fin de 2010 aux Etats-Unis avec Verizon et au Japon avec DoCoMo.
Il semblerait en effet que les opérateurs européens cherchent encore à rentabiliser leurs réseaux 3G et attendent 2011 ou 2012 pour se lancer dans l'aventure LTE.
Enfin, du côté des terminaux, la tendance serait plutôt à un premier développement du très haut débitmobile sur les ordinateurs, par l'intermédiaire de clés USB et de PC cards dès 2010. Les téléphones mobiles compatibles n'apparaitraient quant à eux pas avant 2011 ou 2012.
Les choix stratégiques vont donc se révéler déterminants pour permettre aux équipementiers télécoms de faire face à la crise. La technologie LTE semble recueillir une nette préférence pour le développement des réseaux 4G, face au WiMAX. Reste à savoir si opérateurs et constructeurs seront aptes à investir de manière synchronisée afin de dégager rapidement des bénéfices de cette nouvelle génération de communications mobiles.