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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 23:04

Toutes les informations sur : http://www.mobilou.info/


 2011priveeA5

Les 6, 7, 8 FÉVRIER 2011

« Testez votre addiction pendant 24h, 48h, 72h »

« Coupez votre téléphone portable pendant 24h, 48h, 72h ! Combien de temps allez-vous résister ? »

Durant ces trois journées, vous allez retrouver une qualité de vie, moins de stress, plus de communication humaine. L’occasion aussi de débattre sur l’inutilité d’équiper sa progéniture d’un téléphone portable : Mauvais esprit sécuritaire ! Risques sanitaires ! Et de lancer ce message de prévention : « Moins de 2 minutes avec mon téléphone portable, c’est sans prise de tête pour les neurones » (1).

NAISSANCE DE CETTE IDÉE CITOYENNE

Phil Marso,  écrivain indépendant et instigateur de ce rendez-vous citoyen depuis le 6 février 2001 propose 3 jours de réflexion sur le Téléphone portable, outil technologique qui a changé le comportement humain dans sa manière de communiquer. Le 6 février correspond à la Saint Gaston, clin d’œil au célèbre couplet du chanteur français Nino Ferrer : « Gaston y’a l’téléfon qui son, et y a jamais person qui y répond », prétexte pour lancer un débat de réflexion à travers les médias autour de cet outil de communication.

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 22:35

Publié dans El Moudjahid le 23 janvier 2011

L'utilisation du téléphone portable pendant la grossesse exposerait les jeunes enfants à une augmentation du risque de développer des troubles du comportement, selon les résultats d'une vaste étude danoise récente. un risque majoré si l'enfant utilise lui-même un téléphone portable.

L'utilisation du téléphone portable pendant la grossesse exposerait les jeunes enfants à une augmentation du risque de développer des troubles du comportement, selon les résultats d'une vaste étude danoise récente. un risque majoré si l'enfant utilise lui-même un téléphone portable.

Des effets nocifs à long terme
L'essai, mené auprès de 28 000 enfants âgés de 7 ans et de leurs mères, visait à confirmer les résultats d'une précédente étude réalisée par la même équipe, qui mettaient en évidence un lien entre l'exposition dans le ventre maternel et après la naissance aux téléphones portables et le risque ultérieur de troubles du comportement.
Dans la première cohorte, 10 % avaient été exposés aux ondes mobiles in utero et après leur naissance et 30 % des enfants de 7 ans utilisaient eux-mêmes un téléphone portable.
Dans la seconde, les taux d'exposition et d'utilisation avaient tous deux augmenté pour s'élever respectivement à 17 % et 35 %, rapportent les auteurs.
Dans les deux études, réalisées à quelques années d'intervalle, 3 % des enfants avaient des problèmes de comportement "borderline".
Si les liens de causalité restent encore flous, les résultats obtenus sont significatifs, estiment les chercheurs.
Selon leurs calculs, l'exposition aux téléphones portables in utero et après la naissance accroît de 50 % le risque de développer des problèmes de comportements à l'âge de 7 ans ; ce sur-risque est réduit à 40 % pour les enfants exposés uniquement in utero et à 20 % pour ceux exposés uniquement en post-natal.
Une double étude pour un résultat inquiétant
Si le programme lancé par l'OMS et le centre des recherches contre le cancer n'avait, en 2003, établi aucun rapport direct entre cancer et téléphones portables, cette étude ne s'était intéressée qu'aux effets thermiques des micro-ondes des téléphones mobiles sur les cellules superficielles de notre cerveau.
Aujourd'hui c'est la question des basses fréquences qui fait polémique car elles seraient proches des ondes alpha émises par notre cerveau et créeraient donc certaines interférences.

Ces interférences pourraient notamment influencer sur notre concentration ou notre niveau de stress.
Bien que les liens de cause à effets ne soient pas encore clairement définis, il n'en reste pas moins que l'existence de ces deux études, menées à quelques années d'intervalle, réduit considérablement l'hypothèse de la coïncidence : la boîte crânienne des enfants, plus petite que celle d'un adulte, pourrait faire "caisse de résonance" et les téléphones cellulaires semblent influencer sur leurs comportements.
Les auteurs de l'étude danoise concluent qu'il faut aujourd'hui avoir conscience que l'exposition des enfants et des femmes enceintes aux téléphones cellulaires comporte des risques et que cette problématique est de l'ordre de la santé publique au vu de l'utilisation généralisée et grandissante de cette technologie.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 23:30

Publié par Sébastien Ramnoux sur le Parisien

Lancé il y a un an par le maire de Paris, le projet d’un réseau de micro-antennes de téléphonie à faible puissance n’a pas avancé et en reste au stade des études.

C’était une des annonces majeures de  lors de ses vœux pour l’année 2010 : le lancement d’un réseau de micro-antennes de téléphonie mobile à Paris afin de parvenir à diminuer la puissance de plus en plus contestée des antennes-relais par riverains et associations. Un an après, rien n’a réellement avancé. « Une étude est en cours. Nous attendons un rapport intermédiaire le mois prochain, explique Jean-Louis Missika, adjoint PS au maire chargé de l’innovation. Ensuite, on pourra aboutir à une modélisation précise de tous les réseaux sur Paris et se faire une idée des niveaux d’émission. » Parallèlement, l’Etat a lancé sa propre étude dans 17 villes françaises et dans le XIVe arrondissement de Paris. L’objectif est ensuite de tester sur ces sites un abaissement de la puissance pour voir si le réseau fonctionne quand même. Mais, déjà, les opérateurs se montrent très sceptiques : « On ne connaît aucun réseau de micro-antennes qui fonctionne, explique-t-on à l’Afom, qui rassemble les opérateurs de téléphonie mobile. De plus, pour remplacer les antennes classiques, il faudra installer des dizaines de micro-antennes et le mettre plus près des utilisateurs, qui seront plus exposés du coup ! » Des remarques qui ont le don d’ulcérer Denis Baupin, adjoint vert au maire de Paris chargé de l’environnement, promoteur des micro-antennes. « Il ne s’agit pas de généraliser les petites antennes, mais de voir aux endroits où les émissions fortes posent problème si on ne peut pas les combiner avec les antennes normales pour baisser la puissance. C’est pour ça que les deux études en cours sur le réseau existant sont un vrai pas en avant : on aura des données fiables et incontestables ! Mais je crains que les critiques par avance des opérateurs n’indiquent qu’ils sont plus préoccupés par le surcoût que cela pourrait générer que par la protection de la santé des utilisateurs. »

Arrivée de Free sur le marché

Techniquement, les micro-antennes sont rodées et composent en fait déjà plus d’un tiers du parc à Paris. Mais des incertitudes pèsent sur leur capacité à faire fonctionner un réseau où passent désormais des jeux, des images, des vidéos… L’enjeu n’est pas mince : bientôt, 300 antennes relais supplémentaires seront installées à Paris avec l’arrivée sur le marché de la téléphonie mobile de Free. Parallèlement, les contentieux avec les riverains se poursuivent et la justice accepte de plus en plus de s’en mêler. «Nous participons aux études avec l’Etat et la Ville de Paris et, déjà, on voit que les niveaux de puissance imposés par la charte parisienne, signée des opérateurs, sont dépassés régulièrement ! » regrette Etienne Cendrier, de l’association Robin des toits.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 23:26

Publié le 24 janvier 2011 dans Univers Freebox

La Freebox Révolution embarque-t-elle un module Femtocell ? C’est en tout cas la question posée par le site d’actualité silicon.fr. Question sans réponse, la discrétion de Free sur le sujet est exemplaire. Rien ne filtre et l’on ne sait toujours pas quel sort sera réservé au logement vide de la Freebox Révolution Serveur. 
 
Cela dit, la Neufbox Evolution de SFR intègre déjà cette technologie au travers de la solution Home 3G lancée en 2009, proposée en option à 199€. Dans ce contexte, il ne serait guère étonnant que Free accueille la fonction d’antennes relais GSM à domicile. D’autant qu’au-delà de la fonction de mini antenne relais, le Femtocell devrait ouvrir le marché des services communicants résidentiels. Selon Silicon, il s’agit d’un marché à 2 milliards de dollars dès 2015. 
 
Connecté au réseau haut débit filaire de l’opérateur fournisseur d’accès, le Femtocell permet ainsi d’assurer une bonne qualité des communications mobiles localement, ce qui s’avère particulièrement utile dans les zones mal couvertes par les opérateurs mobiles. Cela pourrait aussi permettre de diminuer le nombre d’antennes relais dans les villes. 
 
Dans un avenir candide, cette technologie détecterait le téléphone d’une personne dans l’enceinte du domicile familial permettant l’envoie automatique de SMS par exemple : histoire de pister les adolescents (service actif au Japon). Cela pourrait aussi permettre de déclencher une alarme automatique lorsque le GSM sort de la couverture ou encore plus simplement l’activation de la synchronisation des appareils du réseau local (TV, ordinateur, player…) avec le smartphone, notamment pour charger/décharger du contenu, par exemple…

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:53

Un utilisateur de téléphone mobile.

Publié par Hubert Guillaud dans le Monde du 21 janvier 2011

"Combien de fois par jour vérifiez-vous votre e-mail ? Dès votre réveil ? Avant de vous coucher ? Une douzaine de fois entre les deux ? Si vous êtes comme beaucoup d'entre-nous, le clignotant rouge de votre BlackBerry est la première chose que vous voyez chaque matin – vous avez un message ! – et la dernière lumière à disparaître quand vous vous endormez", rappelle Jessica Bennett  pour Newsweek. Ajoutez Twitter, Facebook et le reste de nos médias sociaux à ces obsessions et la connectivité permanente qui était censée nous simplifier la vie est devenue le boulet que l'on traîne avec soi du matin au soir. L'avantage de ces gadgets, bien sûr, c'est la connectivité qui nous permet de répondre à un mail sur la route et qui nous permet de rester en contact avec plus de personnes que nous sommes capables d'en rencontrer en une journée. Reste que pourSherry Turkle , ces technologies nous rendent plus isolées que jamais.

 

On ne présente plus l'ethnographe et psychologue SherryTurkle  directrice du département sur la technologie et l'autonomie du MIT et auteur de nombreux livres dont La vie à l'écran sur l'identité à l'heure de l'internet (1995), ou La simulation et son malaise (2009). Elle publie un nouveau livre qui analyse notre relation à la technologie, intitulé Seuls ensemble (Alone Together) où elle dissèque l'ambivalence de la technologie quand elle propose d'être "l'architecte de notre intimité"Seuls ensemble est un fascinant portrait de notre relation changeante avec la technologie, estime Jessica Bennett et de comment celle-ci a redéfini notre perception de l'intimité et de la solitude.

Turkle y parle de ces élèves du secondaire qui craignent d'avoir à passer un coup de fil à quelqu'un, de ces enfants des écoles élémentaires désemparés quand leurs robots jouets de compagnie en viennent à mourir. Elle se demande comment sa fille se souviendra de leur relation, si toutes les communications longue distance qu'elles échangent se font principalement par textos. Turkle dénonce l'engagement superficiel qu'impliquent ces objets. "Nous utilisons des objets inanimés pour nous convaincre que même quand nous sommes seuls, nous nous sentons ensemble. Et puis, quand nous sommes avec d'autres, nos appareils mobiles nous mettent constamment en situation où l'on se sent seul. Ces objets induisent une véritable tempête de confusion sur ce qui est important dans les relations humaines".

Certes, la technologie, malgré ses défauts, rend la vie plus facile. Elle nous permet de communiquer avec plus de personnes en moins de temps. Elle rend la conversation plus simple. Elle peut même avoir un rôle thérapeutique. Mais elle peut aussi être séduisante : elle sait fournir plus de stimulation que la vie réelle :"Par rapport à une centaine de retweets et une avalanche de textos, une seule conversation pendant le dîner semble terriblement ennuyeuse"

Avec ces technologies, "la montée d'adrénaline est continue" estime Sherry Turkle."Nous avons une petite poussée de dopamine à chaque fois nous faisons une connexion". Un étudiant du secondaire lui a confié qu'il se sentait bien dès qu'il commençait à écrire un texto.

Les sentiments que les machines nous font ressentir ne sont pas les mêmes que ceux que nous ressentons en temps réel, dans l'intimité du face à face. En ligne, nous pouvons ignorer les sentiments des autres. Dans un message textuel, nous pouvons éviter le contact visuel.

Cela ne veut pas dire que nous courrons à la catastrophe, nuance Sherry Turkle, mais peut-être qu'il nous faut réfléchir à la façon dont nous voulons vivre avec ces technologies. Car Sherry Turkle se défend d'être une luddite ou d'exprimer le point de vue moral d'une maîtresse d'école, mais elle craint que l'usage des technologies transforme nos normes sociales, plutôt que l'inverse. Nous n'avons pas à sacrifier la société pour les applications phares du moment, estime-t-elle.

Avec ces machines, "Il y a une réelle ambiguïté de savoir si nous avons ou pas l'attention des autres dans cette culture de la connectivité permanente" dans laquelle nous baignons, explique la psychologue qui rapporte dans son livre des exemples provenant de centaines d'extraits d'entretiens qu'elle a eu avec des patients. L'une des constatations les plus frappantes de l'ouvrage estime Peter Disekes  du service de presse du MIT, repose sur un renversement des rôles autour des technologies dans les familles. Les jeunes, pourtant grands utilisateurs d'appareils mobiles eux-mêmes, n'en sont pas moins malheureux quand leurs parents surutilisent ces mêmes appareils. Beaucoup de lycéens se plaignent ainsi de ces parents qui demeurent dans la "zone BlackBerry", qui les font ignorer leur entourage, même pendant les repas de famille.

"Mais pouvons-nous vraiment changer nos habitudes ?" demande Nancy Rosenblum, professeur en éthique politique à Harvard. Sherry Turkle n'évoque pas de grande révolution en conclusion de son ouvrage. Au contraire. Elle suggère de commencer par des choses simples qui ressemblent plutôt aux bonnes manières : parler à des collègues dans le couloir, ne pas utiliser son téléphone lors d'un diner, quand on est venu voir son enfant faire du sport, dans la voiture, ou en compagnie.

Une Netiquette"" que nos pratiques ont depuis longtemps fait voler en éclat. "Ces actes ne sont pas nécessairement faciles", en tout cas pas aussi faciles qu'ils le paraissent. "Quand nous essayons de retrouver notre concentration, nous entrons souvent en guerre contre nous-mêmes". Mais nous ne pouvons pas céder pour autant le contrôle de notre vie à la technologie.

DES EXEMPLES DRAMATIQUES FONT-ILS PATHOLOGIE ?

Le livre de Turkle explique que la technologie redessine le paysage de notre vie affective. Mais il pose également la question de savoir si elle nous offre pour autant la vie que nous voulons mener ?, explique David Weinberger  dans le Boston Globe. Ce qui ne l'empêche pas d'être plutôt critique face à cette vision. "Turkle lit comme des maladies bien des symptômes que beaucoup d'entre nous considèreraient comme des signes d'une bonne santé sociale. Pour Turkle, les photos des téléphones mobiles pendant l'investiture présidentielle de janvier 2009 ne sont pas la marque d'un partage d'un moment avec des amis éloignés, mais celle, pathologique, de vouloir échapper à l'ici et au maintenant.

Turkle ne lit pas le flot de SMS que s'échangent les adolescents comme le signe qu'ils sont socialement plus connectés que jamais, mais comme la preuve d'un besoin d'être constamment rassurés. Quand une adolescente lui rapporte qu'elle était heureuse d'apprendre la mort d'un mai par message instantané, car elle "était capable de se composer", d'avoir le temps d'y réfléchir", Turkle voit un repli dans le paradis protecteur de l'internet pour éviter des émotions fortes, plutôt que l'expression d'une solution raisonnable pour faire face à un moment difficile."

Pour David Weinberger, malgré tout le respect qu'il porte au travail de Turkle, son regard lui semble déformé par le modèle psychologique qu'elle cherche à plaquer sur le sujet. Son regard même est déformé, car les symptômes qu'elle égraine semblent souvent plus atypiques qu'autre chose. L'adolescent qui envoie des dizaines de textos par jour à sa mère, ou l'adolescente qui refuse d'utiliser le téléphone, car mettre fin à un appel lui donne l'impression d'être rejetée, sont des exemples dramatiques, mais cela n'en fait pas nécessairement les preuves d'une pathologie généralisée. Enfin, estime David Weinberger, Turkle préfère personnellement les téléphones à Facebook, les courriers papiers à Skype, les poupées aux robots. Comme souvent dans les réflexions critiques à l'égard d'internet, le rejet du nouveau rejoint la préférence pour les formes anciennes, traditionnelles.

La modernité qui nous déplace loin des "anciennes valeurs" semble pathologique par essence. "Les changements qu'induisent les technologies remettent en question jusqu'aux cadres conceptuels que nous maîtrisons pour comprendre ces changements", estime David Weinberger. Même d'un point de vue psychologique.

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 22:57

Publié sur ITespresso le 21 janvier 2011

La technologie femtocell, permettant d'améliorer la couverture 3G à domicile des abonnés ADSL, devrait trouver de multiples applications au sein du foyer. De quoi créer un nouveau marché de services...

La Freebox Revolution embarque-t-elle un module femtocell comme sa concurrente Neufbox Evolution (laquelle intègre en fait la solution Home 3G de SFR lancée en 2009)?

Si Free se montre très discret sur la question, il ne serait guère étonnant que ce soit le cas, les applications tirées d’une base femtocell étant promise à un bel avenir, rapporte Silicon.fr. Et comme on connaît la propension de Free à imposer sa vision de l’avenir du marché de l’accès Internet en France…

Pour mémoire, une base femtocell s’apparente à une mini antenne mobile GSM/3G résidentielle connectée au réseau haut débit filaire de l’opérateur fournisseur d’accès.

Elle permet ainsi d’assurer une bonne qualité des communications mobiles localement, ce qui s’avère particulièrement utile dans les zones mal couvertes par les opérateurs mobiles (et soulageant ainsi leurs antennes-relais). Mais les services promettent de se multiplier autour de ses nouvelles générations de modules communicants.

Plus de 2 millions d’abonnés femtocell en 2012

Par exemple, dès que les femtocell détecteront le téléphone d’une personne dans l’enceinte du domicile familial, ils pourront envoyer automatiquement un SMS à un destinataire distant (les adolescents n’ont pas fini d’être pistés à la trace, par exemple). Un service déjà mis en oeuvre au Japon.

Autre service : le déclenchement automatique des systèmes d’alarme ou de sécurité dès que le téléphone sort de la zone de couverture.

Ou simplement l’activation de la synchronisation des appareils du réseau local (TV, ordinateur, player…) avec le smartphone, notamment pour charger/décharger du contenu, par exemple. Bref, les possibilités d’interaction entre le téléphone et l’environnement résidentiel semblent prometteuses grâce à la technologie femtocell.

Ce qui devrait lancer un nouveau marché de services… payants, évidemment. ABI Research évalue ce marché à 2,3 millions d’abonnés dès 2012 dans le monde. Ce qui devrait générer quelques 100 millions de dollars de revenus. Un bon début qui devrait franchir le milliard de dollars rapidement.

Selon le cabinet d’analyses, 45% des foyers connectés à Internet seront équipés de bases femtocell dès 2015. La zone Asie-Pacifique se montrera précurseur en la matière, mais l’essentiel du marché se monnayera aux Etats-Unis.

« Les services Femtozone seront couplés aux abonnements et également disponibles séparément, ce qui augmente la valeur perçue d’avoir une Femtocell à domicile », explique Aditya Kaul, analyste pour le cabinet ABI Research.

« Finalement, des applications mobiles disponibles dans les magasins Apple ou Google App peuvent être conçus pour fonctionner via un femtocell. Le marché des services devrait atteindre près de 2 milliards de dollars de revenus d’ici à 2015, mais les opérateurs ont besoin d’agir vite, pour éviter que la popularité grandissante des applications de géolocalisation Wi-Fi/GPS ne constituent un obstacle », ajoute-t-il.

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 23:13

Publié sur Interstices

La simulation sur ordinateur permet de mieux comprendre certains effets biologiques des ondes électromagnétiques émises par les systèmes de communication sans fil. Stéphane Lanteri nous en parle dans cet épisode du podcast audio.

en

Téléphones portables, Wi-Fi, les systèmes de communication sans fil se sont considérablement développés ces dernières années. Or les effets que les rayonnements électromagnétiques émis par ces technologies pourraient avoir sur l'être humain sont encore très controversés.

Comme nous l'explique le chercheur Stéphane Lanteri, ces effets biologiques se divisent en deux catégories : les effets thermiques et les effets non thermiques. Avec son équipe, il met au point des méthodes numériques qui permettent d'analyser plus précisément les effets thermiques, en particulier ceux dus à l'exposition de la tête aux ondes des téléphones portables.

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 01:24

Publié le 07 janvier 2011 par Arnaud Paul dans la Dépèche.fr

M. Mohedano, de l'Apave, installe une antenne capable de capter pour les mesurer les ondes qui balayent Cieutat./Photo DDM, José Navarro.

M. Mohedano, de l'Apave, installe une antenne capable de capter pour les mesurer les ondes qui balayent Cieutat./Photo DDM, José Navarro.

Sans surprise, la campagne de mesures des champs électromagnétiques du Wimax donne des résultats très largement inférieurs aux normes en vigueur : 0,007 V/m pour une norme européenne de 61 V/m.

Un dernier tour de clé et voilà l'antenne installée. Au pied du château d'eau du Hailla, à Cieutat, posée sur son trépied, elle pointe sur le pylône Wimax planté à vue, à 500 m de là. Indifférentes aux va-et-vient, des brebis profitent de la douceur inhabituelle pour brouter tranquillement sur l'un des plus beaux panoramas des Pyrénées où le pic du Midi, reconnaissable à son antenne, domine tout. Les antennes, il s'agit bien de cela. Elles sont au cœur de la campagne de mesures des champs électromagnétiques lancée par Hautes-Pyrénées Numérique en charge du déploiement du plan haut débit. Le Wimax, une technologie de transmission internet sans fil, a cristallisé l'inquiétude et la peur de riverains des 43 antennes qui entreront progressivement en service sur l'ensemble du territoire départemental pour desservir les 8.940 foyers qui ne peuvent être desservis par l'internet haut débit par ADSL. Les associations opposées à l'usage de cette technologie ont multiplié les initiatives pour exprimer leurs inquiétudes et alerter l'opinion publique.

BAIN D'ONDES

Après les derniers réglages, Laurent Mohedano s'apprête à enclencher son analyseur de spectre. Le technicien de l'Apave applique le protocole de mesures arrêté par l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Télévision, radios, internet wifi, téléphone sans fil, fréquences réservées, l'analyseur de fréquences capte les unes après les autres les sources d'ondes. Et elles sont nombreuses, un véritable bain d'ondes. À chaque longueur d'onde correspond une antenne différente, jusqu'à la sonde isotropique, qui avec sa dégaine de glace fluo, est capable d'estimer le champ électromagnétique global. Au bout d'une heure, l'analyseur de spectre rend son verdict : « Nous avons un champ électromagnétique global inférieur à 0,35 V/m », explique Laurent Mohedano, de l'Apave, qui a procédé à trois mesures : 1,10 m, 1,50 m et 1,70 m du sol. Et le technicien de l'Apave de préciser : « Ces données sont brutes. Elles doivent être traitées » avant d'être intégrées dans le rapport officiel de mesures. Le Wimax, tant décrié, donne une mesure encore plus faible : « 0,007 V/m » à comparer avec le GSM 1800 à 0,039 V/m, la FM à 0,067 V/m. À chaque fois, on est très loin de la norme européenne de 61 V/m. « Il faut aussi tenir compte des longueurs d'onde de chaque source d'émission », concède Thierry Houdard, qui assure le support technique chez Axione. « Mais on reste très très largement inférieur aux normes. »

« Le résultat est cohérent avec les mesures faites sur d'autres territoires. Cela montre que la norme est respectée », explique David Touaibi, directeur de Hautes-Pyrénées Numérique. « Dans un souci de transparence, nous rendrons public le rapport de mesures dès qu'il sera rendu. Il sera en ligne sur notre site, les mesures seront également intégrées sur le site cartoradio.fr de l'Agence nationale des fréquences. » Suffisant pour rassurer ? Pas si sûr.

« Le résultat est cohérent avec les mesures faites sur d'autres territoires. Cela montre que la norme est respectée. »


Le chiffre : 0 ,007

Champ magnétique> Wimax. C'est la mesure en volt par mètre du champ électromagnétique mesuré par un technicien de l'Apave à 500 m d'un pylône Wimax à Cieutat.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 01:15

Publié le 05 Janvier 2011 par Delphine Chayet dans Le Figaro.Un premier état des lieux montre que l'exposition réelle de la majorité des habitants serait très faible. (Crédits photo: Richard Vialeron/Le Figaro)

Un premier état des lieux montre que l'exposition réelle de la majorité des habitants serait très faible. (Crédits photo: Richard Vialeron/Le Figaro)

Six communes ont été retenues. Elles devraient être 17 à terme. Objectif : étudier la propagation des ondes. 

Peut-on réduire l'exposition aux ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile sans nuire à la qualité du réseau? La réponse, très attendue, sera connue d'ici quelques mois. Après des mois de tâtonnements, l'expérimentation d'une baisse des émissions est en effet sur les rails. Ce mercredi, le comité opérationnel chargé de piloter ces travaux a précisé son calendrier: le test grandeur nature est prévu en mars prochain. «Il est temps de passer à l'action sur le terrain, souligne François Brottes, député (PS) et président de ce groupe qui réunit associations de riverains et opérateurs, sous l'égide du ministère de l'Écologie. L'objectif est de trouver un équilibre entre la nécessaire sobriété de puissance d'émission des antennes et la qualité du service proposé.»

Six communes, correspondant à des situations géographiques diverses, ont été retenues. Elles devraient être dix-sept à terme. «L'idée est d'étudier toutes les configurations de propagation des ondes», précise-t-on au ministère. Le quartier d'affaires de Courbevoie, qui abrite les sièges sociaux de grandes entreprises, mais aussi de nombreux logements, a été sélectionné en raison de sa très forte densité. Un centre-ville haussmannien -le XIVe arrondissement de Paris- et un quartier résidentiel moderne, à Grenoble, font aussi partie des sites pilotes. Dans le Puy-de-Dôme, Thiers représentera une ville pavillonnaire de 13.000 habitants au relief accidenté. Le village alsacien de Kruth, situé dans une vallée du massif des Vosges, et Grand-Champ serviront, enfin, de modèles pour le monde rural.

Dans un premier temps, chaque commune a procédé à un état des lieux de l'exposition réelle des habitants sur leurs lieux de vie et de travail, mais aussi dans la rue. Une modélisation par ordinateur a été complétée par des mesures réalisées sur place durant plusieurs jours. La couverture téléphonique proposée par chaque opérateur a aussi été étudiée.

Référence pour l'avenir
Tous les résultats seront présentés à la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, le 8 février. «Ils sont variables selon les configurations urbaines, mais on se rend compte que l'exposition est très faible pour une immense majorité de la population», indique un expert.

Pour les opérateurs, cette étude aura le mérite de mettre au point des données incontestables qui serviront de référence à l'avenir. Selon François Brottes, l'étude française est d'ailleurs «regardée de près par d'autres pays européens».

Si le calendrier est tenu, l'expérimentation proprement dite pourra alors débuter. «Nous verrons, antenne par antenne, quel est l'impact d'une baisse des émissions sur la couverture téléphonique, SMS et Internet», note-t-on au ministère, précisant que plusieurs niveaux d'exposition, entre 0,1 et 41 volts par mètre (V/m), seront testés. Un décret, actuellement en préparation, dégagera les opérateurs de toute responsabilité pendant la durée de l'expérience (entre 1 et 3 jours selon les villes).

Parallèlement, une reconfiguration du réseau pour compenser la diminution des émissions sera testée par ordinateur: installation de micro-antennes, changement d'orientation ou regroupement d'antennes… «Cela permettra de confirmer que des solutions techniques existent, même si leur coût financier s'avère très élevé pour les opérateurs», assure Étienne Cendrier, de l'association Priartem. Du côté des opérateurs, on souligne que «la pertinence de ces remèdes sera probablement réévaluée». «La multiplication des micro-antennes, installées sur les façades d'immeubles, donc plus proches des gens, n'est pas forcément meilleure en termes d'exposition», pointe l'un d'eux.

Les maires, eux, espèrent que l'étude permettra de dégager un consensus social et de désamorcer les craintes. Certains espèrent même, à l'instar de Michel Chambers, adjoint au maire de Courbevoie, que l'expérimentation «aboutira à une diminution du seuil fixé par la loi».

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 02:10

Publié par l'AFP le 30 Décembre 2010

DIJON — Une plainte collective contre X a été déposée fin décembre auprès du procureur de la République de Dijon concernant le Wimax, une technologie d'internet sans fil à haut débit développée en Bourgogne comme dans d'autres régions, a-t-on appris jeudi auprès de l'association Robin des toits.

Cette plainte, "la première de cette ampleur", selon l'association, rassemble plusieurs dizaines de personnes et a été initiée par le "Collectif Pour la Vie", une autre association locale.

Depuis la mise en service du Wimax, "les attaques de notre santé, déjà importantes du fait de la téléphonie mobile, se sont encore aggravées", indique la plainte, consultable sur le sitewww.01net.com.

"Ces attaques entraînent un affaiblissement général et des perturbations des fonctions physiologiques et cognitives, ainsi que des douleurs fréquentes et parfois continues, fortes et invalidantes, avec graves troubles du sommeil", poursuit la plainte.

Les plaignants demandent "que toutes dispositions soient prises d'urgence pour en faire cesser la cause, c'est-à dire les émissions Wimax", notamment par "le remplacement de la distribution aérienne par la distribution filaire", déjà réalisée sur le territoire "à 98%".

Des plaintes similaires doivent être déposées prochainement dans d'autres régions, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Robin des toits.

Comme le Wifi, le Wimax, qui fonctionne par voies hertziennes, garantit un accès sans fil à internet, mais à des débits plus élevés et avec une portée plus grande, de l'ordre de plusieurs kilomètres.

Quasi absent dans les zones urbaines, le Wimax se répand néanmoins dans les régions rurales et enclavées, grâce au soutien des pouvoirs publics.

L'association Robin des toits, qui lutte "pour la sécurité sanitaire des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil", s'est fait connaître par son action contre les antennes-relais de téléphonie mobile.

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