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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 14:39

Publié dans E-Alsace le 27 Octobre 2010

Pris à parti par des habitants de Wasserbourg concernant le haut-débit, Pierre Gsell, conseiller général du Haut-Rhin, s'explique sur l'alternative satellitaire face à l'absence de connexion ADSL dans le village.


Depuis quelques jours, le quotidien les Dernières Nouvelles d'Alsace publie des articles relatifs à un commentaire formulé par Pierre Gsell, conseiller général du Haut-Rhin, au sujet de l'Internet par voie satellitaire.

Pierre Gsell rappelle d'abord que le conseil général n'a pas compétence en matière d'ADSL et de téléphonie. Le conseiller général estime que le satellite peut être une alternative à l'ADSL pour l'Internet avec des prix se situant autour de 29,90 euros. A prix équivalent pour un abonnement Internet, on notera tout de même que les services proposés ne sont pas les mêmes dans une zone dégroupée ou non, mais pourvue d'ADSL.

Pierre Gsell informe également que le conseil général avait proposé le déploiement du Wimax, permettant ainsi de fournir du haut-débit par voie hertzienne. En effet, le CG67 a chargé Haut-Rhin Telecom en tant que délégataire du service public pour déployer cette technologie et résorber ainsi les zones blanches au haut-débit dans tout le département. 

La mise en place d'une station Wimax et un pylône auraient nécessité un investissement de l'ordre de 200 000 euros. Une somme prise en charge par le conseil général. La construction de ces infrastructures nécessitait une révision du plan d'occupation des sols sur la commune. Là encore le conseil aurait subventionné cette modification dont le coût s'élevait à 6 000 euros, mais la commune a refusé. De plus, l'implantation d'un pylône aurait permis une utilisation pour la téléphonie mobile et ainsi résoudre un autre problème qui touche Wasserbourg.

Les choses deviennent confusent lorsque Pierre Gsell évoque plusieurs réunions qui avaient été organisées afin de trouver une solution. Il semble que la commune ait trop fait traîner cette affaire et qu'au final le conseil général n'a plus souhaité investir 200 000 euros en prétextant que la crise était passée par là : "les financeurs publics hésitent à dépenser 200 000 € alors que les solutions satellitaires se révèlent de jour en jour plus performantes et accessibles en prix."

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 00:02
Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences      

La fusée européenne a mis en orbite cette semaine Terre Star-1, un satellite de près de sept tonnes, dédié aux communications téléphoniques mobiles, aux accès Internet et à la télévision mobile. Le marché semble aujourd'hui mature, après que les pionniers aient mordu la poussière.

C'était le rêve de Motorola avec sa constellation de satellites Iridium, mise en place en 1998. Mais il s'était brisé devant la montée en puissance des réseaux GSM, basés sur des antennes terrestres, à la couverture largement trouée mais beaucoup moins coûteux.

Devenue indépendante, la société Iridium n'a pas disparu pour autant et affirme sur son site qu'elle est « bénéficiaire depuis 2004 », après s'être spécialisée sur des marchés de niche, comme les communications en haute mer et notamment en régions polaires. Les satellites de la constellation (66 au lieu des 77 prévus) sont toujours là, provoquant dans le ciel des flashes lumineux impressionnants (que les astronomes amateurs s'amusent à prévoir). L'un d'eux a même été récemment victime d'un accident rarissime, une collision avec un autre satellite.

Ariane 5, le premier juillet 2009, à 17 h 52 (temps universel), décolle de la base de Kourou avec Terre Star-1 à son bord. © Arianespace

Pour des applications professionnelles comme les transmissions vidéo ou de données à haut débit entre continents, les besoins sont réels. Eutelsat et Astrium viennent par exemple, lors du dernier salon du Bourget, de s'entendre sur un tel service assuré par le satellite W2A, lancé en avril 2009.

TerreStar, jeune entreprise américaine, veut reprendre l'idée originelle d'Iridium avec un service de communication sans zone d'ombre accessible au grand public, ou du moins à sa frange la plus aisée, pour téléphoner ou surfer durant une balade dans les Montagnes Rocheuses ou une navigation au large de la Floride.

Le but est aussi d'offrir un débit élevé pour l'échange de données, de proposer des accès Internet là où n'existent que le seul téléphone filaire et le bas débit, voire de se positionner sur le futur marché de la télévision mobile.

Le terminal peut communiquer sur la bande S de 2 GHz (MSS 2GHz) directement avec le satellite ou bien par l'intermédiaire de stations terrestres (Earth stations) qui, elles utilisent la bande Ku. En médaillon, la couverture du service. © TerreStar

La concurrence se met en orbite

Mais, par rapport à la constellation Iridium, les prétentions sont revues à la baisse avec un satellite unique, géostationnaire, couvrant une région limitée, en l'occurrence l'Amérique du Nord jusqu'aux Caraïbes et à l'Alaska. L'engin s'appelle Terre Star-1 et son nom évoquera un souvenir aux anciens et aux férus d'histoire de l'astronautique, celui de Telstar-1, le premier satellite de télécommunications, lancé en 1962.

La différence est de poids. Telstar-1 pesait 77 kg et Terre Star-1, avec 6.910 kg est presque cent fois plus lourd. Pour le propulser jusqu'à 36.000 kilomètres au-dessus de l'équateur, altitude de l'orbite géostationnaire, il fallait la fusée Ariane 5, laquelle s'est acquittée de la tâche mercredi 1er juillet, pour son 31ème tir réussi.


Le terminal, un smartphone sous Windows Mobile, aux fonctionnalités bien sûr haut de gamme. Prix non communiqué... © TerreStar

Reste maintenant à vendre les terminaux... TerreStar propose un appareil à peu près de la taille d'un Blackberry, fonctionnant sous Windows Mobile et dépourvu de grosse antenne, à la différence des autres téléphones satellites. Il émet et reçoit dans la bande S à 2 GHz, le satellite Terre Star-1 disposant d'une bande de 200 MHz de large.
Dans la zone de couverture, les difficultés éventuelles de réception seront surtout dues, donc, à la saturation de ce tuyau invisible. Dans ce cas, le téléphone basculera automatiquement sur des réseaux terrestres, grâce à des accords avec des opérateurs.

De ce côté-ci de l'Atlantique, la Commission européenne a donné son feu vert à la société Solaris Mobile pour qu'elle exploite le W2A pour rendre à peu près les mêmes services. Mais l'antenne du satellite est mal orientée... Histoire à suivre, donc. 
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