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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 23:51

Publié le 09 Février 2011 sur le Journal du Développement Durable

La première phase des travaux du comité opérationnel chargé de l’expérimentation sur les antennes relais révèle des niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques bien inférieurs aux limites réglementaires. Les études concernant l’abaissement des émissions seront lacées au mois d’avril.

Les niveaux d’exposition mesurés par le comité opérationnel du Grenelle des ondes sur les 6 communes pilotes atteignent en moyenne un peu moins de 0,3 Volts par mètre (V/m). La première phase de l’expérimentation sur les antennes relais, dont les résultats étaient présentés le 8 février à la ministre de l’Écologie, a en effet conclu à une exposition relativement faible des populations. Malgré quelques points où ces niveaux pouvaient atteindre jusqu’à 12 V/m, ils restaient dans l’ensemble très inférieurs aux 41 à 61 V/m fixés par la réglementation française. Créé au printemps 2009 par les ministères de la Santé et de l’Écologie le comité opérationnel est chargé d’évaluer l’impact d’un abaissement des niveaux d’émission des antennes-relais sur la couverture du territoire et la qualité du service mobile. Dans cette optique, les 6 communes sélectionnées Grenoble, Paris 14ème, Thiers, Kruth, Grand Champ et Courbevoie sont représentatives des principales configurations d’exposition existant en France.

Les résultats connus fin 2011

Prochaine étape, l’expérimentation à proprement parler d’un abaissement de la puissance de l’exposition aux champs électromagnétiques des antennes relais, devrait démarrer au mois d’avril prochain pour des résultats d’ici la fin 2011. La poursuite de l’étude concernera alors l’ensemble des 16 communes volontaires sélectionnées en janvier 2010 pour accueillir les travaux du comité opérationnel. « Ces travaux permettront de faire progresser les connaissances et je serai très attentive aux conséquences que nous pourrons tirer collectivement de cette expérimentation », a assuré Nathalie Kosciusko-Morizet rappelant que « les seuils réglementaires ne nécessitent pas de révision en l’état actuel des connaissances  ». La ministre de l’Écologie a par ailleurs annoncé qu’un nouveau cadre réglementaire permettant à tout riverain d’antennes relais de faire mesurer gratuitement le champ électromagnétique dans son logement serait opérationnel dès 2012.

Une réduction dans la limite de la qualité du service

Les valeurs limites d’exposition aux antennes relais, fruit des recommandations des instances internationales et européennes, sont censées protéger la population de l’échauffement des tissus, seul effet biologique de ces champs électromagnétiques. Mais face au développement de la téléphonie mobile, un certain nombre d’acteurs s’étaient interrogés sur les conséquences d’une telle exposition sur la santé humaine, poussant le gouvernement à organiser une concertation sur le sujet. À l’issue de ce « Grenelle des ondes », l’État s’était engagé à réduire l’exposition du public aux antennes relais, dans la limite de la qualité de la couverture et du service et à des coûts acceptables. D’où la présente étude.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 23:30

Publié par Sébastien Ramnoux sur le Parisien

Lancé il y a un an par le maire de Paris, le projet d’un réseau de micro-antennes de téléphonie à faible puissance n’a pas avancé et en reste au stade des études.

C’était une des annonces majeures de  lors de ses vœux pour l’année 2010 : le lancement d’un réseau de micro-antennes de téléphonie mobile à Paris afin de parvenir à diminuer la puissance de plus en plus contestée des antennes-relais par riverains et associations. Un an après, rien n’a réellement avancé. « Une étude est en cours. Nous attendons un rapport intermédiaire le mois prochain, explique Jean-Louis Missika, adjoint PS au maire chargé de l’innovation. Ensuite, on pourra aboutir à une modélisation précise de tous les réseaux sur Paris et se faire une idée des niveaux d’émission. » Parallèlement, l’Etat a lancé sa propre étude dans 17 villes françaises et dans le XIVe arrondissement de Paris. L’objectif est ensuite de tester sur ces sites un abaissement de la puissance pour voir si le réseau fonctionne quand même. Mais, déjà, les opérateurs se montrent très sceptiques : « On ne connaît aucun réseau de micro-antennes qui fonctionne, explique-t-on à l’Afom, qui rassemble les opérateurs de téléphonie mobile. De plus, pour remplacer les antennes classiques, il faudra installer des dizaines de micro-antennes et le mettre plus près des utilisateurs, qui seront plus exposés du coup ! » Des remarques qui ont le don d’ulcérer Denis Baupin, adjoint vert au maire de Paris chargé de l’environnement, promoteur des micro-antennes. « Il ne s’agit pas de généraliser les petites antennes, mais de voir aux endroits où les émissions fortes posent problème si on ne peut pas les combiner avec les antennes normales pour baisser la puissance. C’est pour ça que les deux études en cours sur le réseau existant sont un vrai pas en avant : on aura des données fiables et incontestables ! Mais je crains que les critiques par avance des opérateurs n’indiquent qu’ils sont plus préoccupés par le surcoût que cela pourrait générer que par la protection de la santé des utilisateurs. »

Arrivée de Free sur le marché

Techniquement, les micro-antennes sont rodées et composent en fait déjà plus d’un tiers du parc à Paris. Mais des incertitudes pèsent sur leur capacité à faire fonctionner un réseau où passent désormais des jeux, des images, des vidéos… L’enjeu n’est pas mince : bientôt, 300 antennes relais supplémentaires seront installées à Paris avec l’arrivée sur le marché de la téléphonie mobile de Free. Parallèlement, les contentieux avec les riverains se poursuivent et la justice accepte de plus en plus de s’en mêler. «Nous participons aux études avec l’Etat et la Ville de Paris et, déjà, on voit que les niveaux de puissance imposés par la charte parisienne, signée des opérateurs, sont dépassés régulièrement ! » regrette Etienne Cendrier, de l’association Robin des toits.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 01:15

Publié le 05 Janvier 2011 par Delphine Chayet dans Le Figaro.Un premier état des lieux montre que l'exposition réelle de la majorité des habitants serait très faible. (Crédits photo: Richard Vialeron/Le Figaro)

Un premier état des lieux montre que l'exposition réelle de la majorité des habitants serait très faible. (Crédits photo: Richard Vialeron/Le Figaro)

Six communes ont été retenues. Elles devraient être 17 à terme. Objectif : étudier la propagation des ondes. 

Peut-on réduire l'exposition aux ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile sans nuire à la qualité du réseau? La réponse, très attendue, sera connue d'ici quelques mois. Après des mois de tâtonnements, l'expérimentation d'une baisse des émissions est en effet sur les rails. Ce mercredi, le comité opérationnel chargé de piloter ces travaux a précisé son calendrier: le test grandeur nature est prévu en mars prochain. «Il est temps de passer à l'action sur le terrain, souligne François Brottes, député (PS) et président de ce groupe qui réunit associations de riverains et opérateurs, sous l'égide du ministère de l'Écologie. L'objectif est de trouver un équilibre entre la nécessaire sobriété de puissance d'émission des antennes et la qualité du service proposé.»

Six communes, correspondant à des situations géographiques diverses, ont été retenues. Elles devraient être dix-sept à terme. «L'idée est d'étudier toutes les configurations de propagation des ondes», précise-t-on au ministère. Le quartier d'affaires de Courbevoie, qui abrite les sièges sociaux de grandes entreprises, mais aussi de nombreux logements, a été sélectionné en raison de sa très forte densité. Un centre-ville haussmannien -le XIVe arrondissement de Paris- et un quartier résidentiel moderne, à Grenoble, font aussi partie des sites pilotes. Dans le Puy-de-Dôme, Thiers représentera une ville pavillonnaire de 13.000 habitants au relief accidenté. Le village alsacien de Kruth, situé dans une vallée du massif des Vosges, et Grand-Champ serviront, enfin, de modèles pour le monde rural.

Dans un premier temps, chaque commune a procédé à un état des lieux de l'exposition réelle des habitants sur leurs lieux de vie et de travail, mais aussi dans la rue. Une modélisation par ordinateur a été complétée par des mesures réalisées sur place durant plusieurs jours. La couverture téléphonique proposée par chaque opérateur a aussi été étudiée.

Référence pour l'avenir
Tous les résultats seront présentés à la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, le 8 février. «Ils sont variables selon les configurations urbaines, mais on se rend compte que l'exposition est très faible pour une immense majorité de la population», indique un expert.

Pour les opérateurs, cette étude aura le mérite de mettre au point des données incontestables qui serviront de référence à l'avenir. Selon François Brottes, l'étude française est d'ailleurs «regardée de près par d'autres pays européens».

Si le calendrier est tenu, l'expérimentation proprement dite pourra alors débuter. «Nous verrons, antenne par antenne, quel est l'impact d'une baisse des émissions sur la couverture téléphonique, SMS et Internet», note-t-on au ministère, précisant que plusieurs niveaux d'exposition, entre 0,1 et 41 volts par mètre (V/m), seront testés. Un décret, actuellement en préparation, dégagera les opérateurs de toute responsabilité pendant la durée de l'expérience (entre 1 et 3 jours selon les villes).

Parallèlement, une reconfiguration du réseau pour compenser la diminution des émissions sera testée par ordinateur: installation de micro-antennes, changement d'orientation ou regroupement d'antennes… «Cela permettra de confirmer que des solutions techniques existent, même si leur coût financier s'avère très élevé pour les opérateurs», assure Étienne Cendrier, de l'association Priartem. Du côté des opérateurs, on souligne que «la pertinence de ces remèdes sera probablement réévaluée». «La multiplication des micro-antennes, installées sur les façades d'immeubles, donc plus proches des gens, n'est pas forcément meilleure en termes d'exposition», pointe l'un d'eux.

Les maires, eux, espèrent que l'étude permettra de dégager un consensus social et de désamorcer les craintes. Certains espèrent même, à l'instar de Michel Chambers, adjoint au maire de Courbevoie, que l'expérimentation «aboutira à une diminution du seuil fixé par la loi».

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 00:34

Publié dans E-Alsace le 22 Octobre 2010

 Des véhicules sillonnent actuellement la vallée de Saint-Amarin effectuant des relevés dans le cadre d'une expérimentation sur la réduction de l'exposition aux ondes électromagnétiques.

En novembre 2009, le ministère de l'Ecologie a désigné deux villes alsaciennes pour expérimenter une réduction des ondes électromagnétiques des antennes de téléphonie mobile. Il s'agit de Kruth (Haut-Rhin) et Strasbourg (Bas Rhin). Seize villes françaises participent également à cette expérimentation à l'échelon national.

Si Strasbourg a déjà lancé un débat citoyen sur le sujet, la ville a néanmoins reporté les mesures des ondes en mars 2011.
  
De son côté la ville de Kruth effectue cette semaine des mesures sur le terrain. L'entreprise GET, Global Engeneering Télécom, une société française spécialisée dans l'ingénierie des réseaux de télécommunication, effectue des mesures avec des véhicules dans les rues de Kruth, mais également dans des communes se trouvant dans la zone de réception de l'antenne relais : Wildenstein, Oderen et Fellering. 

Une autre campagne de mesures sera également menée par l'INERIS, Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques, qui donnera une appréciation sur l'exposition de la population aux champs radiofréquences produits par l'ensemble des émetteurs radios dans son environnement. Des bornes d'enregistrements seront placées dans un panel d'habitations et les habitants seront équipés de dosimètres pour une durée allant de 24 heures à une semaine.

Les mêmes mesures seront effectuées une nouvelle fois après abaissement de la puissance de l'antenne relais, lequel retrouvera sa puissance initiale à la fin des tests. Enfin, les résultats seront publiés lorsque l'expérimentation sera terminée.

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 01:40

Publié dans Nice-Matin le jeudi 29 juillet 2010

 La mise en oeuvre de cette expérimentation sur la téléphonie mobile aura lieu dans les quartiers Méro, Stanislas et Suquet. : Photo Serge Haouzi

 

La mise en oeuvre de cette expérimentation sur la téléphonie mobile aura lieu
dans les quartiers Méro, Stanislas et Suquet. : Photo Serge Haouzi

TELEPHONIE MOBILE : Seule commune de la région Paca sélectionnée, la cité des festivals a déjà choisi son secteur d'expérimentation et attend le calendrier prévisionnel

L'info est d'importance, et pourtant elle est passée quasi inaperçue : fin 2009, sur 238 communes candidates en France, seize ont été retenues pour être villes pilotes d'une expérimentation qui vise à diminuer la puissance des irradiations émises par les antennes-relais de téléphonie mobile. Parmi elle, une seule a été sélectionnée pour toute la région Paca : Cannes (1).

Qu'est ce qui a valu à la commune cette sélection ? « Peut-être le fait que tout le territoire cannois est déjà numérisé et que l'on a pu transmettre à l'État les données techniques de la ville, » explique Thierry Bono à la direction des systèmes d'information et de télécommunication (2).

Pourquoi l'info a-t-elle été passée sous silence ? À la mairie, on explique simplement avoir attendu d'en savoir davantage sur la mise en place de l'expérimentation et sur le calendrier pour communiquer. Or... le dispositif national est, semble-t-il, en stand-by.

Expérimentation : la zone choisie

En février 2010, la Ville a néanmoins participé à une réunion d'information organisée par le ministère du Développement durable. Puis, en mars, elle a transmis les données relatives à la zone d'expérimentation retenue à Cannes : le quartier Méro, Stanislas, Petit Juas, Vallergues.

Pourquoi ce choix ? « Les zones ont été proposées par la Ville en tenant compte des demandes formulées par des citoyens lors des différentes réunions d'information pour la téléphonie mobile. Le comité opérationnel chargé de la mise en oeuvre de cette opération a retenu le quartier Méro Stanislas et a étendu la zone au Suquet ».

Pendant ce temps, côté ministère différentes conventions ont été passées, avec le Centre scientifique et technique du bâtiment chargé de réaliser les modélisations des champs électromagnétiques des zones d'expérimentation, et avec l'Institut national de l'environnement industriel et des risques, qui doit réaliser les mesures pendant l'opération.

Deux appels d'offres ont par ailleurs été lancés, pour mesurer l'impact de la diminution de puissance sur la qualité du service.

« Actuellement, précise Thierry Bono, nous attendons un calendrier prévisionnel pour savoir comment va se dérouler la première phase de qualification. »

Quant au comité opérationnel qui a procédé à la sélection des communes, il dispose d'un budget d'un million d'euros alloué par l'État pour concrétiser cette expérimentation. À suivre.

1. Onze autres communes ont été retenues pour définir et expérimenter de nouvelles procédures de concertation et d'information lors de projets d'implantation d'antennes-relais.

2. Service qui travaille avec la direction Hygiène et Santé sur le projet.

Une expérimentation en trois phases

L'expérimentation doit se dérouler en trois phases :

1) État des lieux. Un modèle numérique 3D sera réalisé qui inclura les données de la zone choisie (terrain et bâti). Les antennes-relais présentes dans la zone y seront positionnées avec leurs caractéristiques (hauteur, position, orientation, types de service, etc.)

La propagation des ondes émises par ces antennes sera simulée dans cet environnement virtuel.

Sur cette base, une carte de l'exposition actuelle de la population sera établie. Les résultats seront comparés avec des mesures réalisées in situ afin de dresser un état des lieux complet de la situation initiale.

2) Simulation. La puissance des antennes sera alors progressivement diminuée (sur le dispositif de simulation) jusqu'à respecter un ou plusieurs seuils d'exposition maximum définis par l'État. Il sera alors possible d'estimer la qualité de fonctionnement du réseau 2G et 3G pour les seuils choisis.

3) Expérimentation terrain. Les résultats des simulations permettront de passer à une phase de tests et de mesures grandeur nature en accord avec les opérateurs et la ville. Elle permettra d'évaluer les conséquences de l'abaissement de puissance sur l'exposition et sur la qualité du service.

Exposition : Les mesures prises depuis 2002

A la demande de la ville des mesures du niveau d'exposition aux ondes radio sont réalisées régulièrement depuis 2002 par des bureaux de contrôle indépendants, agréés par le Comité français d'accréditation (COFRAC), selon le protocole de l'Agence nationale des fréquences (ANFR).

Toutes les fiches des mesures sont communiquées par les différents bureaux de contrôle à l'ANFR et rendues publiques sur le site de l'Agence à l'adresse suivante : http://mesures.anfr.fr/

Savoir +

A consulter également pour info : la page du site de la ville consacrée à la téléphonie mobile :

http://www.cannes.com/index.php?option=com_content&task=view&id =98&Itemid=2457698

E.P.
Nice-Matin

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 11:57
Par La Rédaction de Grenews | le 25/02/10
http://www.grenews.com/antennes-relais-des-ondes-a-la-loupe-@/article.jspz?article=18393

Fin 2009, la ville de Grenoble était retenue pour participer à une expérimentation sur l'abaissement du niveau d'exposition aux ondes électro-magnétiques. Où en est-on ?

 L'exposition aux ondes électro-magnétiques des antennes-relais ? Un sujet qui fait beaucoup parler, notamment à Grenoble. Pendant de longs mois, un collectif d'habitants installé à la Villeneuve a demandé le démantèlement de deux séries d'antennes-relais sur le quartier (ce qui a été fait pour l'une d'elle). L'an dernier, ces habitants souhaitaient aussi que la ville de Grenoble participe à une étude sur la diminution de la puissance d'émission des antennes de téléphonie mobile.

Une demande qui avait trouvé un écho favorable auprès de la municipalité, affirmant en juillet 2009 dans nos colonnes par l'entremise du conseiller municipal Gildas Laeron, sa "volonté de participer à ce type d'opérations".

"Ne rien s'interdire"

Fin novembre, on apprenait que le secteur VI de Grenoble était retenu par le comité opérationnel d'expérimentations sur les antennes-relais. Et depuis ? " Un groupe technique a rédigé un cahier des charges qui a été validé fin janvier", explique Gildas Laeron. Le comité opérationnel regroupe des associations d'élus, l'ensemble des opérateurs et leurs organismes représentatifs, des laboratoires de recherche et associations de santé, des associations d'usagers et les ministères concernés. "Il y a eu un gros travail de conciliation, pour que tout le monde partage un vocabulaire commun. Clairement, le comité ne s'interdit rien, y compris une reconfiguration du dispositif de couverture si c'est jugé nécessaire".

Si, pour l'heure, on n'entend pas encore beaucoup parler de cette expérimentation, c'est parce qu'elle se déroule aujourd'hui... à Paris, dans des laboratoires pour ce que l'on appelle une phase de modélisation. C'est effectivement là-bas que les tests sont actuellement menés. Cette phase devrait s'achever au terme du premier semestre 2010. Après quoi interviendra la phase concrète et "grenobloise".

"A ce moment-là, les usagers, qui pourraient être potentiellement impactés, seront informés", conclut Gildas Laeron.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 22:10
 Journal de l'environnement - 09/07/2009


 

Le comité opérationnel chargé des expérimentations en matière d’exposition et de concertation sur les antennes-relais a été installé mardi 7 juillet par Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’écologie, en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’économie numérique. 

A l’issue de la table-ronde «Radiofréquences, santé et environnement» le 25 mai dernier (1), le gouvernement avait annoncé la mise en place de tests de modélisation et d’expérimentation pour une réduction de l’exposition aux ondes émises par les antennes de téléphonie mobile dans des villes-pilotes, financés à hauteur d’un million d’euros. Une cinquantaine de communes se sont déjà déclarées candidates.

Présidé par le député François Brottes (PS, Isère) ce comité réunit des élus locaux et nationaux, des associations environnementales et de consommateurs, des opérateurs de téléphonie mobile, des industriels, des experts et des représentants de l’Etat. Chargé de définir les protocoles d’expérimentation et les critères de choix des villes candidates, ses travaux devront s’achever en avril 2010. L’appel à candidatures pourrait être lancé dès la finalisation du cahier des charges, fin septembre. «Les travaux du comité opérationnel devraient permettre d’améliorer la concertation locale sur les implantations d’antennes, en créant une boîte à outils pour les collectivités locales et, le cas échéant, la définition d’une valeur ‘cible’ au sein des lieux de vie et de travail, harmonisée au niveau communautaire», précise le ministère de l’environnement dans son communiqué. 

Lors de la première réunion, les participants ont exprimé leurs attentes en matière d’expérimentations. «Le principe de réaliser des expérimentations portant à la fois sur la réduction des puissances des antennes et sur la concertation a été arrêté», déclare José Cambou, en charge de ce dossier chez France nature environnement (FNE). «Il s’agira de modéliser, puis d’expérimenter, une réduction des expositions en s’appuyant sur les meilleures technologies disponibles sans se fixer un seuil chiffré de 1,2 Volt/mètre ou de 0,6 V/m». Les résultats de modélisation seront comparés aux expositions réelles mesurées à l’aide de sondes ou de dosimètres individuels puis calculées en moyennes et en pics journaliers. Les lieux d’expérimentation devront refléter la diversité des contraintes rencontrées en zones urbaines, rurales et montagnardes, à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.

Les populations et les élus des villes-pilotes seront par ailleurs interrogés sur leurs souhaits en matière de concertation préalable à l’installation des antennes, au regard de leur propre expérience.

(1) Dans le JDLE «’Grenelle des ondes’: une cérémonie de clôture sans lauréat»
 
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 01:58

Un “comité opérationnel”, présidé par le député de l’Isère François Brottes, sera installé le 7 juillet par Chantal Jouanno pour superviser la mise en œuvre de la modélisation et des expérimentations de diminution des champs d’exposition électromagnétiques (voir le communiqué). Les expérimentations seront destinées à évaluer les impacts de cette baisse sur “la qualité du service, la couverture réseau et le nombre d’antennes”. Selon nos informations, elles devraient avoir lieu dans un premier temps dans trois villes : une grande, une moyenne et une petite. Dans un second temps, d’autres collectivités devraient pouvoir postuler. Au terme de ces expérimentations, « si cela se justifie (…), le comité opérationnel pourrait proposer une méthodologie, à discuter avec nos partenaires européens, de définition d’une valeur cible de qualité ainsi que les lieux de vie et de travail où elle aurait vocation à s’appliquer ». Les expérimentations seront par ailleurs l’occasion de refondre le dossier type remis par les opérateurs aux maires pour les projets d’implantation et d’améliorer le dispositif d’information du public.

Parallèlement, trois groupes de travail vont être mis en place :

  • sur l’amélioration des procédures d’information et de concertation (projet de portail, campagne de communication avec l’INPES…)
  • sur la rénovation du dispositif de contrôle des expositions
  • sur l’amélioration du mode de financement de la recherche dans ce domaine.

Le “comité de suivi” de la table ronde se réunira en septembre pour faire un bilan d’étape et entendre les conclusions de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) sur l’état de la recherche en matière d’ondes et santé.

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 08:42

Les maires restent dans le flou. « Il faut pourtant que les choses deviennent claires car ce n'est pas nous qui pouvons faire la loi », martelait le président de l'Association des maires de grandes villes de France, Michel Destot, à l'issue du « Grenelle des ondes », dont la première phase s'est achevée à la fin mai. Ces tables rondes, entamées à la suite des décisions de justice défavorables aux opérateurs de téléphonie, devaient aiguiller les élus confrontés aux plaintes récurrentes des riverains contre des antennes-relais potentiellement nocives. Sans grand succès.

En France, des associations continuent de demander leur démontage. Les édiles soutiennent au cas par cas. Seule avancée arrachée au « Grenelle » : l'expérimentation sur grande échelle du 0,6 volts par mètre. Ce seuil d'exposition aux ondes, recommandé par certains spécialistes, est jugé farfelu par les opérateurs qui y voient « la fin des moyens de communication modernes ». L'initiative a pourtant séduit : après des échanges stériles entre associations, responsables politiques et opérateurs, une mesure était proposée. Une trentaine de communes se sont déclarées candidates auprès de Robin des Toits, l'association mère du projet. Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie avait promis une première phase de modélisation des ondes. Mais depuis la fin du « Grenelle », silence radio. Résultat : les mairies de Château-Thierry (Aisne) et du 12e arrondissement de Paris assignent en justice Orange et SFR pour obtenir le 0,6 V/m souhaité contre le 41 V/m actuels. « Et on va continuer », prévient le porte-parole de Robin des Toits Etienne Cendrier. Après évaluation, il va falloir résorber les points noirs de surexposition et redéployer le réseau si besoin est. » Une démarche soutenue par Michel Bourgain, maire (Verts) de L'Ile-Saint-Denis. « A Paris, ils ont abaissé le seuil à 2 V/m. On veut la même chose pour la banlieue. » Petit changement pour l'instant : « Les opérateurs ne font plus autant de forcing pour installer des antennes. »

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 01:52

Le gouvernement est prêt à lancer des expérimentations concernant les seuils d'exposition aux émissions des antennes-relais, a assuré jeudi devant le Sénat la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno.

Lors du Grenelle des ondes qui s'est achevé le 25 mai, "nous avons pris l'engagement de faire des modélisations et, le cas échéant, des expérimentations sur les seuils d'exposition", a-t-elle rappelé en réponse à une question du député UMP Louis Nègre (Alpes-Maritimes).

"Nous ferons des expérimentations", a-t-elle ajouté, en soulignant qu'un comité opérationnel "expérimentations" sera mis en place en juin avec l'ensemble des acteurs (élus opérateurs, associations, experts et services de l'Etat).

"Il y aura donc deux étapes, des modélisations pour savoir ce qu'on doit expérimenter et comment l'encadrer, et ensuite des expérimentations", a-t-elle déclaré, en précisant qu'"il appartiendra au comité opérationnel de choisir les villes dans lesquelles ces expérimentations doivent avoir lieu".

Louis Nègre a précisé que la ville de Cagnes-sur-mer, dont il est le maire, serait volontaire pour de telles expérimentations.

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